1. |
Salut
03:36
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Enchanté, je suis un artiste
Et sûrement le meilleur
Autant de confiance que de peur
Autant de mensonges que de coeur
oh
Comme une revanche montrer à tous ce que je vaux
Bientôt, je monterai sur Paris voir les lumières en haut
J’suis unique dans mon genre,
Je le sais, j’en suis sûr
J’ai regardé dans mon quartier personne n’est à ma mesure
J’ai des rêves comme tout le monde mais
Un peu plus quand même
Que le choix de la scène devienne mon unique dilemme
J’ai mis mes tripes dedans, j’me suis appliqué,
Persuadé de percer les mystères de l’humanité
J’ai tout fait tout seul, personne pour me guider, non
Pour ça, j’ai patienté et laissé passer les saisons
J’ai eu quelques idées
J’ai écrit quelques couplets
J’ai chanté sans m’arrêter, ouais
Dans ma chambre, enfermé, ouais
Regarde, j’ai des blessures
Regarde, j’ai des valeurs
Regarde mes mesures
Regarde, regarde, regarde
Salut, je suis des milliers
Des coeurs à l’espoir éveillé
Mais j’ai jamais appris, non, jamais appris, non
La douleur de la vérité
Salut, je suis des milliers
Passionnément désespéré
Mais j’ai jamais appris, non, jamais appris, non
Qu’on était des milliers
La nuit, j’écris des textes
Parsemés de ratures
Seul dans mon film
Je fais des gros plans sur ma figure
Des lignes hésitantes inspirées par la solitudes
De fausses réflexions pour nourrir mes certitudes
Mais le temps passe et j’ai fini par défaire mon sac
Ralenti parfois par pas la flemme, parfois, par le trac
Et je commence à voir chaque conseil comme une attaque
Arrogant, comme un poète maudit qui tape sur son mac
La passion se transforme en chaine
Et l’impatience se transforme en haine
Avant la quarantaine
Assassiner la peine
Mon futur dans l’Eden,
C’est gravé dans les gênes
ouais, ouais mais
J’suis jamais monté sur Paris
J’ai perdu mon seul pari
Au bord de l’abandon, juste avant de glisser,
J’écris à tous les revanchards, à tous les passionnés
« Salut, je suis des milliers »
Des coeurs à l’espoir éveillé
Mais j’ai jamais appris, non, jamais appris, non
La douleur de la vérité
Salut, je suis des milliers
Passionnément désespéré
Mais j’ai jamais appris, non, jamais appris, non
Qu’on était des milliers
Mais tant qu’on crée, tant qu’on crie, tant qu’on tente, tant qu’on veut,
Tant mieux
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2. |
Mal heureux
03:28
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Si je reste, je te mens
Si je pars, je te manque
Trop de gens pris au piège
Si tu restes, tu me mens
Si tu pars, tu me manques
Trop de gens pris au piège
Deux êtres humains sans liens jusqu'à ce que nos regards nous trahissent
Faire tomber les murailles
Gagnants sans médailles
J’ai vu novembre remplacé par un carnaval Maasaï
Partager nos failles
La seule chose qui vaille
Qu’on soit les mêmes
Qu’on soit les mêmes encore
Trop de gens qui s’aiment
Avec plus rien dans le coeur
Et que si demain sourire devient un effort
On sache lâcher nos mains
Inséparables solitaires
On a pris la route sans repères, sans vœux
Mêler nos sentiers, sans devenir des
Esprits mal heureux, mal heureux
Et malgré tous les commentaires
On n’a jamais su comment faire comme eux
Leur destinée scellée
Bonheur obligé
Esprits mal heureux, mal heureux
Ces gens qui attendent que leur vie passe
Et que les premiers frissons reviennent
Cette impression de trouver sa place
Quand rien ne fait plus peur que l’espace
A se dire adieu le temps d’un sommeil
Puis les illusions s’éloignent dans l’atmosphère
On ne fera jamais ces promesses éphémères
Puisque chaque seconde est une chance chère
Tout ce que je souhaite
Qu’on soit les mêmes
Qu’on soit les mêmes encore
Trop de gens qui s’aiment
Avec plus rien dans le coeur
Et que si demain sourire devient un effort
On sache lâcher nos mains
Inséparables solitaires
On a pris la route sans repères, sans vœux
Mêler nos sentiers, sans devenir des
Esprits mal heureux, mal heureux
Et malgré tous les commentaires
On n’a jamais su comment faire comme eux
Leur destinée scellée
Bonheur obligé
Esprits mal heureux, mal heureux
Tant qu’on s’aime
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3. |
Poto solo
03:36
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Poto solo n’a pas peur
Ce n'est plus un amateur
Frapper plein mille dans les coeurs
Poursuivi par la rumeur
Poto solo n’est pas seul
Tant de regards qui le veulent
Caresses sur son orgueil
Chuchotements qui l'accueillent
Une nouvelle à son bras toutes les semaines
Soirée banale conversation idem
Désirs enivrants dans leurs deux systèmes
Elle ne sera pour lui qu’une énième
Poto s’enfuit devant toutes celles qui l’aiment
Amour et pleurs font naître la colère
Le manque récolte ce que l’excès sème
Même dans la foule le coeur est solitaire
Poto solo, ne sait pas pourquoi elles le traitent de salaud
Des jours, des nuits passés sur les réseaux
A deux doigts de finir sur le carreau
Poto solo, ne sait pas pourquoi elles le traitent de salaud
Des jours, des nuits passés sur les réseaux
A deux doigts de finir sur le carreau
Mais poto s’en veut quand même
Car poto les aime quand même
Mais poto a peur quand elles
Parlent de maisons, de lune de miel
Viser plus haut que le septième ciel
Le grand amour éternel
Donner plus de nouvelles
Décrocher les appels
Il attendra à sa porte
Celle qui sera plus forte
Celle qui fera en sorte
Que poto la réconforte
Qu’il / Qui l'aimera comme personne
Que poto se questionne
Faire vibrer ses atomes
Éteindre son téléphone
Poto solo ne sait pas pourquoi elles le traitent de salaud
Des jours, des nuits passés sur les réseaux
A deux doigts de finir sur le carreau
Poto solo, ne sait pas pourquoi elles le traitent de salaud
Des jours, des nuits passés sur les réseaux
A deux doigts de finir sur le carreau
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4. |
Patients
03:26
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Jour de pluie sur Terre, perdu sur une aire d’autoroute
Inspiration passagère, rythmée par le bruit des gouttes
L’humanité défile derrière des essuie-glace
Des visages en dégradés, puis le tien dans la masse
Les gens sont plus vrais quand on ne les regarde pas
J’ai pu voir dans tes yeux l’enfant qui a peur dans le noir
Les échos étouffés des émotions secrètes
Les souvenirs abimés derrière cette cigarette
On court après des fantômes mais on a peur d’eux
Et tous ces gens sur les photos que l’on a perdus
Le temps nous colle comme un aimant
Qu’est ce qu’on a vraiment
Fait pour le moment?
Si tu te construis pierre par pierre
Des heureux hivers
On mène le même combat
Et si tu as peur d’être père
Peur des hiers,
On marche dans le même brouillard
On est des milliards à patienter
De voir un jour où vont ceux que le vent emmènent
D’ici là le chemin vaut le coup quand même,
Quand même
Quand même
Issu d’une espèce compartimentée
Les vôtres et les miens n’ont pas le même système
Mais la même question je la vois quand même
Quand même
Quand même
Et moi j'ai rien à t'apprendre
Chacun sur son navire
Le meilleur et le pire
Et de voyages en détours
On récolte des fous rires
Chasseurs de souvenirs
Mais pas sûr que ça suffira
Perdus dans l'anonymat
Tout ce que l'on réclame
Vieillir heureux dans le calme
Tu veux savoir comment je ne vis pas
Regarde dans mes storys
Plus facile de cacher le doute dans l’euphorie
Si tu te construis pierre par pierre
Des heureux hivers
On mène le même combat
Et si tu as peur d’être père
Peur des hiers,
On marche dans le même brouillard
On est des milliards à patienter
De voir un jour où vont ceux que le vent emmènent
D’ici là le chemin vaut le coup quand même,
Quand même
Quand même
Issu d’une espèce compartimentée
Les vôtres et les miens n’ont pas le même système
Mais la même question je la vois quand même
Quand même
Quand même
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5. |
Vivre
03:33
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Né du mauvais
Côté de l'histoire
Où la fureur humaine a choisi son territoire
J'ai vu partir en flammes, mes derniers espoirs
J'ai bâti quand même
Une famille en or
À qui j'ai donné tout mon amour, tous mes efforts
Il n'en reste que deux, qui respirent encore
Ici on grandit seul dans les rues, au pieds des murs, dans les mêmes zones
Dans la peur, dans l'attente, sous les mêmes drones
Ils ont touché ma maison
J'ai pourchassé l'horizon
L'espoir comme unique direction
Des fantômes dans le mental
J'ai franchi des mers et des lignes de métal
Tu vois
Je ne cherche pas ta place
Juste un petit coin de terre
L'inconnu qui te menace
Veut juste sortir de l'enfer
Mais je ne t'empêche pas de vivre, je ne t'empêche pas de vivre
Rêve d'êtres humains tous égaux
Jusqu’à ce que mon espérance prenne l’eau
Je ne t'empêche pas de vivre, je ne t'empêche pas de vivre
Rêve d'êtres humains tous égaux
Jusqu’à ce que mon espérance prenne l'eau
J'ai grandi dans l'ennui d'un quartier résigné
Où rien ne va mais personne n'est là pour nous écouter
Tout n'était pas rose
Personne ne m'a fait de cadeaux
Longtemps récuré des carreaux
Avant d'en arriver là haut
J'ai rien volé à personne
Pourquoi m'excuser ?
Pas le pouvoir de changer l'histoire de l'Humanité
Si ce n'est pas moi, qui serait là pour protéger les miens?
Et mes rues sont déjà remplies de gens dans le besoin
Mais, par dessus tout, je te souhaite tout le bonheur du monde
Moi aussi, je pleure quand j'apprends qu'une ville est sous les bombes
Ceux qui pensent que je te déteste ne me connaissent pas
Ces gens qui parlent fort mais qui n'en font pas plus que moi
Bien sûr, je voudrais t'aider
Sache que je suis de ton côté
Sache que si seulement je pouvais
Changer le monde, je le ferais
Mais je ne peux pas tout assumer
Je ne peux juste pas te laisser gâcher
Tout ce que j'ai fini par gagner
T'accueillir devant mon palier, non
Mais je ne t'empêche pas de vivre, je ne t'empêche pas de vivre
Rêve d'êtres humains tous égaux
Jusqu'à ce que mon empathie prenne l’eau
Je ne t'empêche pas de vivre, je ne t'empêche pas de vivre
Rêve d'êtres humains tous égaux
Jusqu'à ce que mon empathie prenne l'eau
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